
14.05.2018
Hommage à Jeanne d’ Arc
Auteur / autrice: Irene Dimopoulou
Les ennemis de l’Europe, les ennemis de notre terre et de nos peuples, veulent nous la faire oublier, tandis que les lâches veulent nous faire croire qu’elle n’est qu’une mémoire, que c’est un anachronisme de parler de notre terre de l’Europe.
Nous disons aux amis comme aux ennemis, que nous sommes vivants, nous sommes ici pour affirmer notre foi à notre saint sang et à notre sainte terre, les cadeaux avec lesquels Dieu a béni notre existence.
Nous sommes ici, sous la statue de Sainte Jeanne d’ Arc, qui est la patronne de la France, mais aussi un symbole et une promesse pour notre avenir.
Nous célébrons cette Femme qui a combattu, pas pour diviser mais pour unir. Pas par haine, mais par amour. Nous sommes ici parce que comme Antigone, nous sommes créés pour aimer, et pas pour haïr. Nous sommes ici parce que nous aimons nos patries et nos peuples, parce que nous aimons, la France, la Grèce, l’Europe.
Nationalistes Français et Européens,
Je suis ici avec vous avec ma capacité de journaliste, de militante nationaliste, mais avant tout de Femme Européenne.
De nombreux adversaires, et même certains Nationalistes Européens, souhaiteraient que nous, les femmes, retournions à nos casseroles et nos cuisines. Jeanne aurait pu être une femme comme n’importe quelle autre. Mais les temps que nous vivons, comme les temps qu’elle a vécu, demandent de nous de sortir de la sécurité de nos foyers, pas parce que nous n’aimons pas la vie paisible, mais pour sauver et défendre notre droit à une vie qui nous assurera nos destins de femmes, d’épouses, d’amantes, de mères.
Nous sommes ici parce que comme Marie mère de Christ, et comme Jeanne la Pucelle d’ Orléans, nous faisons confiance aux paroles des Anges, et nous portons le fardeau de notre foi avec résilience et force.
Jeanne n’est pas seule entre les saintes et les déesses de notre grande famille Européenne.
Parlons de la reine Penthésilée et de ses guerrières, les Amazones.
Parlons de la déesse Aphrodite qui protège l’amour de la chair mais aussi l’amour platonique. Elle est, cependant, la consort d’Ares, dieu de la guerre. L’essence du couple pieux est mise en mots par le concept largement répandu parmi les cercles nationalistes de «l’Amour et la Guerre». La déesse Aphrodite est aussi liée à Héphaïstos, un dieu également créateur dans le domaine physique. Aphrodite est donc la co-Créatrice, la Force de la Vie équilibrant la Guerre ou complétant la Création. Au royaume de Sparte on la vénérait comme Aphrodite Aryenne, et elle y était adorée comme une guerrière.
Parlons de la déesse Athéna, l’arche-guerrière, présentée plus abondamment que son homologue masculin, Ares, plus majestueusement, imposant sa sagesse et sa puissance sur les hommes et les dieux.
Parlons de Boadicée et des femmes guerrières de l’armée des Blancs en Russie impériale.
Parlons de Notre Dame qui comme General de l’Armée Byzantine a été vue défendre a plusieurs reprises les murs de Constantinople. Celle qui beaucoup de soldats Grecs ont vu tout en noir vêtue les guider dans leur combat pendant la 2ème Guerre Européenne.
Nous exigeons notre monde, le monde des temples païens et les cathédrales Chrétiennes, nous réclamons notre histoire et notre civilisation. Nous demandons ce qui est à nous.
Nous sommes alors ici, pour honorer celle qui a défendu la France, qui a uni le peuple dans un combat libérateur. Prions pour qu’elle, comme les autres Femmes guerrières de notre longue histoire européenne, bénisse notre combat. Pour que nous restions fidèles mais aussi malines come Penelope, sages et déterminées dans ce combat d’amour pour nos vies, pour nos hommes, pour nos enfants.
Vive l’Europe
Irène Dimopoulou
Directrice du journal EMPROS
(Message à l’ honneur de Jeanne d’ Arc, Paris, le 13 mai 2018)