
14.05.2018
L’ Europe des Nations face à l’ Europe des Banksters
Auteur / autrice: Irene Dimopoulou
« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude… », ecrit Aldous Huxley, dans Le Meilleur des Mondes.
Le Meilleur des Mondes est plus qu’un roman dystopique. Nous vivons déjà dans la dictature qu’il decrit. Nous y vivons depuis des décennies sans vouloir accepter le fait que nous y glissons, sans avoir le courage d’ y resister, de nous dresser face à elle, d’ utiliser ses structures pour construire les nôtres. Accepter le destin est une chose, choisir de s’y soumettre à volonté, est une autre.
En plus, nous, qui pouvons faire ce constat, parmi les masses qui se rejousissent de la facilité que la dictature leur offre, nous continuons de jouer son jeu. Certains sont assez superflues pour croire que nous pouvons gagner tout en nous soumettant à ses normes.
C’est un jeu de monnaie. D’un coté vous avez la tête de Marx. De l’autre coté, la tête de Rothschild. Vous ne pouvez pas gagner à ce jeu!
Il y a quelques-uns qui croient qu’ils peuvent tricher. Peut-être qu’on peut en profiter, pendant quelque temps, et nous devons certainement le faire, car c’est nous, le peuple endormi comme reveillé qui payons le prix de leur jeu. Mais quoi que nous fassions, ce ne sera pas assez pour gagner. Et gagner nous devons, si nous voulons pas seulement survivre, dans les montagnes et les deserts urbains, mais aussi créer et vivre.
Pour donner un example, quoi qu’ on pense de leurs personalités et de l’ effet de leurs actions sur l’ Europe, Hitler en Allemagne et Metaxás en Grèce ont tombé victimes de leur entourage et de leurs propres illusions qui les ont convaincus qu’ils pourraient servir deux maitres. Celui de la monnaie comme celui de la pensée. L’ Histoire montre que cela ne peut pas se faire, pas pour longtemps.
Nous, Européens, nous devons gagner, car celui qui gagne, c’est celui qui écrit le récit historique. Nous l’avons vu récemment avec l’Histoire de l’IIème Guerre Mondiale. Quoi que nous disions, quoi que nous écrivions, quoi que nous fassions, ce sont les gagnants qui jouent la musique et nos peuples marchent à son rythme en courant ou en trébuchant.
Nous devons vaincre ! Et nous n’arriverons pas à la victoire, si nous ne mettons à table, notre propre jeu. Nos propres règles.
Regle premier. Notre independence financière. On ne peut pas être libre si on est le servile serviteur de son égoïsme, de son maitre, des banques.
C’est pour cela que l’homme de la campagne est humilié, persécuté, visé par l’Union Européenne.
Règle deuxième : Nous devons construire nos propres réseaux de soutien. Notre monde dans le monde.
Règle troisième : Nous devons sortir de cet ésprit marginal, selon lequel nous sommes les « maudits », les vaincus de l’Histoire. Nous devons changer notre manière de penser de nous-mêmes. Nous sommes ceux qui vont gagner le jeu, le jeu que nous mettrons à la table. Nos ancêtres n’étaient pas seulement les héros désespérés qui ont gagné quelques pages de l’Histoire par leur sacrifice.
Nous sommes aussi les enfants des vainqueurs, de Thémistocle, qui ne s’est pas laisse trainer par Xerxès, mais qui a choisi le champ de bataille étroit à Salamis, où la flotte légère et agile des Athéniens pourrait gagner, et elle a gagné.
Nous sommes les enfants de Jules César, de Charles Martel et de Charlemagne qui ont œuvré pour l’unité de leurs peuples et de leurs empires.
Nous, en particulier, les femmes Européennes, nous sommes les disciples de la déesse Athéna, déesse savante, déesse des arts et déesse guerrière, de Jeanne d’ Arc comme de la Grande Catherine, de toutes les personnages Européens qui n’ ont pas joué pour perdre , qui n’ ont pas combattu pour mourir, mais pour vaincre et pour vivre !
Choisissons donc notre champ. Ne le laissons ni aux marxistes, ni aux banksters. Mettons en avant notre plan pour notre monde.
Margaret Thatcher, la Premier Ministre du Royaume Uni, a dit que « Pour tout pacificateur idéaliste, désireux de renoncer à son autodéfense, en faveur d’un monde sans armes, il y a au moins un chaudronnier désireux d’exploiter les bonnes intentions des autres ».
Exploitons ! Ne nous laissons pas être exploites.
Qui a le pouvoir aujourd’hui en Europe? Barozo est un vieux Maoïste. Merkel était membre du parti communiste de l’Allemagne de l’Est. La Mogherini du Parti Communiste d’Italie. Schultz un Socialiste. Quand ils partent de leurs bureaux gigantesques à Bruxelles, ils vont à leurs bureaux luxueux chez Goldman Sachs. Tous ces nouveaux-monstres de l’économie libre, sont des vieux Communistes. Pourquoi sommes –nous surpris de leurs actions ? Ils ont été et continuent d’être Communistes, qui font de la politique avec l’argent des autres. Ils sont des banksters, qui utilisent le produit de notre labeur. Est-ce que vraiment nous attendons un duel honnête avec eux ?
C’est Lénine je crois qui disait que « La vérité est une obsession bourgeoise ».
Nous allons devoir regarder la vérité dans les yeux. Si nous ne voulons pas une Europe des Banksters, si nous ne voulons pas une Europe sans identité, si nous ne voulons pas une Europe Marxiste, nous devons mettre en place une Europe coopérative.
Nous devons établir une Europe de mouvements politiques, activistes, identitaires, culturels, et communautaristes, qui se mettent à coopérer, grâce à leurs différences, à cause de leurs différentes perspectives qui sont toutes utiles.
Nous avons tous une histoire politique personnelle derrière nous. Pour construire l’avenir, mettons nos expériences, nos idées, nos efforts à coopérer.
Pour notre race, pour nos enfants nés et à naitre, pour notre civilisation, pour le Passe et pour l’Avenir.
IRENE DIMOPOULOU
Directrice du Journal EMPROS (En Avant!)