Une centaine de personne au Scandza Forum d’Oslo
Auteur / autrice: Maalmannen.no
Translator: Johan Delforge
Stopper l’immigration extra-européenne n’est pas suffisant, nous devons en inverser le flux. Ceci était le message de Greg Johnson au tout premier Scandza Forum en Norvège.
Scandza Forum a organisé son premier événement samedi dernier, sur le thème de « Mondialisme contre l’Etat ethnique ». Plus de 100 personnes y ont assisté.
La conférence était dirigée par Frodi Midjord, qui a souligné que plusieurs conférences de ce type avaient été organisées en Suède, mais une telle assistance à un premier événement en Norvège était une surprise positive pour les organisateurs.
Torheim: Le particularisme d’une langue représente une vue du monde particulière
Olav Torheim, premier intervenant et rédacteur en chef du journal culturel norvégien Målmannen, a présenté les théories scientifiques de Frode Jens Strømnes sur les langues, leurs modèles mentaux, ainsi que leurs implications politiques. Ces théories ont démontré que le finlandais et le suédois représentaient deux types de modèles mentaux différents.
Nous structurons le monde qui nous entoure en fonction des modèles mentaux que nous utilisons. Nous pensons donc différemment les mêmes choses selon la langue que nous utilisons. La distinction qu’Emanuel Kant a fait entre “Ding an Sich” (comment nous interpretons un phénomène) et “Ding an Mich” (ce que ce phénomène est réellement) s’applique donc également aux langues.
Apprendre une langue, s’est apprendre à construire des modèles mentaux. Les langues apprises nous apportent de nouvelles structures pour appréhender l’information. Le but de ces structures est d’assurer notre survie. L’évolution culturelle humaine nous a donné des milliers de langues différentes et donc des millers de façon d’appréhender le réel. Nous ne pouvons nous en passer.
Malheureusement, toutes les forces puissantes de ce monde ont économiquement, idéologiquement et religieusement intérêt à nier l’existence des modèles mentaux. Le Capital voulant diffuser le même type de langue et de technologie partout dans le monde, le socialisme un monde égalitaire seulement possible à la condition que les humains soient égaux, et les religions monothéistes leur vérité théologique la même selon la langue ou culture.
Lauritz von Guildhausen: Contrôle total & « démocratie » en déclin
L’intervant suivant, Lauritz von Guildhausen, a commencé par une citation de Noam Chomsky: “Afin de garder -de façon intelligente- la population passive et obéissante, il suffit de limiter le spectre des opinions acceptables, mais d’autoriser un débat virulent au sein de ce spectre« . Les questions fondamentales sur l’immigration et l’ethnicité ne sont pas abordées dans le débat public, et quand 100 personnes se rassemblent pour en discuter, Dagbled (quotidien norvégien) a trouvé nécessaire de diffuser un avertissement à plus d’un million de norvégiens.
Von Guildhausen nous a averti que la « démocratie » en Occident était continuellement en déclin, les taux d’abstention en hausse, et les débats publics & autres campagnes électorales de plus en plus de la pure manipulation basée sur les analyses d’information enregistrée dans le « big data ».
Si le « big data » est plutôt basé sur de larges flux d’informations et non à propos d’individus, la possibilité de surveiller les médias sociaux donnent aux gens l’impression d’être observés, ce qui entraine la prudence extrême sur ce qu’ils disent ou font.
Millennial Woes & Greg Johnson: Ou nous devons accepter que les ‘blancs’ devient minorité, ou nous devons agir.
C’est alors que Millennial Woes est intervenu, pointant les tendances évidentes : Les européens deviennent minoritaires sur leurs propres terres. Il s’agit seulement de savoir quand. Mélanger différents groupes ethniques nourri le Capitalisme, car il crée des individus hors-sol qui n’ont d’autre possibilité de créer le identité qu’à travers la consommation.
Greg Johnson, rédacteur en chef de Counter-Currents et ancien rédacteur en chef de The Occidental Observer, a déclaré qu’il n’était pas seulement nécessaire de stopper l’immigration. Dans de nombreuses villes européennes, la majorité des nouveaux-nés sont déjà non-européens. Si les ‘blancs’ ne veulent pas devenir une minorité, il est nécessaire d’inverser la tendance des flux migratoires. Les immigrés doivent partir. Johnson a souligné qu’il ne parlait pas d’un changement brutal, mais d’inverser la tendance actuelle, qui veut que chaque année il y a non seulement plus d’immigrés, mais aussi moins d’autochtones européens. Nous devons imaginer que dans 10 ans, le pourcentage d’immigrés retrouve le niveau qui était le sien il y a 10 ans.
Mike Enoch: L’ethno-nationalisme européen est le ‘white-nationalism‘ aux USA.
Mike Enoch, rédacteur au «The Right Stuff», a fait valoir son cas contre le nationalisme civique américain (patriotisme). Alors que l’Europe est composée d’ethnies différentes, l’ethno-nationalisme aux USA ne peut s’appeller autrement que white-nationalism.
Enoch a noté que tous les pères fondateurs américains étaient en fait des nationalistes blancs. La politique officielle américaine jusqu’en 1965 a été d’assurer que les blancs restaient largement majoritaires.
Questions & Réponses : La question de la ré-émigration doit être abordée
-Greg Johnson a relevé que quand les blancs prendront conscience de leur situation démographique, il deviendront à nouveau optimistes, feront plus d’enfants et prépareront de nouveaux plans pour le futur.
-Olav Torheim suivit en exposant ses observations dans la région de Bergen: il y avait proportionnellement moins d’immigrés à voir en hiver qu’en été. La plupart de ces immigrés ne se sentent pas chez eux ici, mais les aides sociales les font rester. Si les immigrés redécouvraient leur propres racines culturelles, plutôt que de s’en tenir au consumérisme, ils pourraient retourner sur leurs terres de leur propre gré. Les mouvements nationalistes noirs pourraient être nos alliés, comme par exemple le mouvement de Kemi Seba, qui est retourné au Sénégal et travaille à la ré-émigration.
-Il était également à noter le projet Lambda, initié par Gabriele Adinolfi, par lequel plusieurs projets d’investissement économiques ont démarré en Afrique, ce qui amènerait à promouvoir la ré-émigration. Alors que la plupart des pays africains resteraient en difficulté, les nationalistes européens pourraient choisir plusieurs pays spécifiques avec qui travailler, et ces pays deviendraient alors également des alliés géo-politiques.
-A propos de la question de « démocratie » en déclin, Olav Torheim a rappellé que l’idée communément acceptée de la démocratie était celle d’un peuple souverrain qui avait sa propre volonté. Les états nationaux modernes étaient basés sur le concept que la volonté du peuple pouvait être exprimée de manière quantitative à travers les élections parlementaires. Mais en uniformisant les cultures & identités locales, en remplaçant la famille et la communauté par des institutions étatiques, l’Etat national moderne a détruit les autres communautés sur lesquels il était basé. L’Etat national a donc aussi préparé son propre remplacement à travers le mondialisme. Aujourd’hui, il n’y a plus un politicien conforme qui évoque le peuple ou la volonté populaire. Ils parlent en terme de Droits de l’Homme ou autres droits individuels. Quoi que l’on pense de la démocratie, elle n’est plus soutenable, car ses fondamentaux ont été enlevés. Si nous voulons retrouver quelconque forme démocratique (dans le sens de représentation de volonté populaire), nous devons travailler à l’idée d’Etat ethnique.
Le temps de la censure en Norvège est terminé
Durant la conférence il y eu de nombreuses pauses et du temps pour se rencontrer. Aussi nous avons eu l’occasion de gouter à un large buffet traditionnel norvégien. Quand les interventions et les questions/réponses furent terminés, les rencontres ont continué jusque tard le soir.
Cette conférence a pris un tournant plus positif que ce que nous avions imaginé, et ce même si nous étions forcés de remplacer un intervenant quelques jours avant la conférence. Les interventions furent exellentes, mais la chose la plus inspirante était le fait qu’il y avait beaucoup de jeunes et talentueuses personnes dans l’assistance.
« Ce fut un moment inspirant, une vraie pilule blanche« , a conclu Frodi Midjord.